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Présentation de Da Vinci Code, un thriller autour d'un mystère vieux de deux mille ans, de nos jours à Paris et Londres.
Disons-le tout de suite, l'auteur de Da Vinci code, Dan Brown n'était pas très connu avant la polémique autour de son dernier livre, où il déterre un complot vieux de deux mille ans.
L'histoire commence quand Jacques Saunière, conservateur au Louvre se fait assassiner par un moine albinos. Il est le dernier détenteur d'un secret du fond des temps, et alors qu'il est mourrant, il concocte un code qui permettra à Robert Langdon, professeur de symbolique religieuse à Harvard, et Sophie Neveu, cryptographe de la DST, de préver ce terrible secret et d'être par là même d'être poursuivi par le moine tueur, et d'autres puissants personnages de l'ombre...
J'ai adoré Da Vinci Code, pour son intrigue prenante, qui mêle action et réflexion, sur fond de légendes religieuses. Les rebondissements sont légion, et on se laisse avoir plus d'une fois par les fausses pistes posées ici et là par l'auteur. Dan Brown a un style efficace, enchaînant des chapitres courts se terminant sur un cliffhanger intenable, parfois même en annonçant les conséquences futures d'une action ayant lieu dans le chapitre courant à la manière d'une bande-annonce, en disant qu'il se passera quelque chose, mais pas quoi ! 🙂
Le livre est aussi parsemé d'énigmes, plus ou moins triviales, qui servent de fil rouge à l'intrigue. En fait, Dan Brown est amateur d'énigmes en tous genres, mais surtout anagrammes et code de César. Vous pouvez en trouver plus sur son site, www.danbrown.com (en anglais).
La polémique vient du fait que Dan Brown énonce certaines faits erroné ou des légendes urbaines comme étant véridiques, et accable l'église catholique avec des accusations plus ou moins directes de manipulation d'informations (accusations plus ou moins vraies, aussi). C'est peut-être le fait qu'il soit aussi apprécié en France ? 😉
J'ai lu tous ses autres livres (Angels & Demons, Digital Fortress, Deception Point) ensuite, et je me rends compte que ses histoires deviennent prévisibles une fois qu'on est habitué aux retournements de situations surprise. 🙂
Bref, lisez-le !
Pour ceux qui l'ont déjà lu et qui veulent des approfondissements sur les détails de l'histoire, par ici...
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Essai de démêlage du best-seller de Dan Brown. Attention, gâche le livre si vous ne l'avez pas encore lu !
Je me suis enfin décidé à me mettre sur The Da Vinci Code. Posons les choses à plat dès le début : c'est un livre, les mecs (et filles), c'est une bonne histoire, mais c'est tout. 🙂 Mais bon, j'ai beaucoup aimé l'histoire, et j'ai la possibilité de faire un petit dossier dessus, on va pas se priver. 😉 Ah, et j'ai lu le livre en anglais, mais j'utilise la traduction française pour les références (j'ai prêté mon édition anglaise, j'ai que l'édition française de Séverine sous la main 😉).
Inutile de revenir sur la trame de l'histoire, le conservateur du musée du Louvre se fait tuer par un mystérieux moine faisant partie d'une organisation catholique, et cet événement lance Robert Langdon, professeur américain et Sophie Neveu, cryptographe française sur les traces d'une conspiration deux fois millénaire...
"Les faits"
L'auteur, Dan Brown, pose en préambule au livre deux faits comme réels : le Prieuré de Sion existe, et l'Opus Dei existe.
L'Opus Dei
Commençons par le plus simple : l'Opus Dei. En effet, l'Opus Dei existe, et c'est une prélature du Pape depuis le 28 novembre 1982. Et l'est encore aujourd'hui. A voir leur site web, elle n'a rien d'une organisation semi-mafieuse commanditaire de crimes. 😉 Bon OK, j'ai tapé www.opusdei.org et j'ai regardé ce que ça donnait. Mais si on recherche "opus dei silice" dans Google, on trouve en premier hit ce document : Les dessous d'une canonisation, par Edith Richard, théologicienne et membre du réseau Culture et Foi. Et là, c'est plus tellement joli joli... En fait à l'origine, c'est une nouvelle vision de l'évangile, une façon de vivre sa foi chrétienne sans concession ni compromis. Pourquoi pas. Mais depuis, c'est devenu plutôt catholique intégriste, à force, avec une pensée plutôt moyenâgeuse, style la femme soumise au foyer... Et les supplices physiques auto-infligées (prières du corps) existent bien. Enfin l'Opus Dei n'est pas sensé faire de politique, mais il essaie de pousser son mode de pensée par l'intermédiaire de ses membres influents.
Si on ne trouve aucune information sur ces sujets sur le site de l'Opus Dei, on trouve cet article d'un professeur israélien qui dit que Da Vinci Code, c'est bidon.
Toujours est-il que l'Opus Dei a demandé à être retiré de la page "Les faits" de Da Vinci Code, et que cela lui a été refusé.
Le Prieuré de Sion
Là, c'est plus délicat. Il y a les gens qui y croient, et les gens qui disent que c'est inventé de toutes pièces.
Steven Mizrach, maître de conférence assistant en sociologie et anthropologie à au Florida International University à fait des recherches intensives sur le sujet à la suite de la lecture du livre Sang Sacré Graal Sacré de Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, qui traite du même sujet. Et Steven Mizrach a un historique assez détaillé du Prieuré de Sion, avec des hypothèses sur les mystères reliés, comme l'abbé Saunière et Rennes-le-Château.
D'un autre côté, le site priory-of-sion.com (en anglais) démystifie le Prieuré de Sion comme étant un mouvement antisémite et anticommuniste crée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale par Pierre Plantard, un ancien collaborateur pétainiste. C'est pas très glamour, mais ça reste plausible.
Enfin, le journal suisse Le Temps a publié plusieurs articles (en anglais sur ce lien) sur l'intrigue de Da Vinci Code et Pierre Plantard qui tendent à appuyer la version de priory-of-sion.com, à moins que La Temps ait utilisé ce site comme source. Ce qui est possible, vu que le seul document librement consultable est sur priory-of-sion.com...
Donc voilà, pour moi c'est encore un mystère. J'aime bien l'idée d'une société secrète gardienne d'un secret du fond des temps, mais en même temps, beaucoup de pistes pointent vers une mystification d'un pro-nazi... Choisissez ce que vous plaît, je crois que je vais prendre la société secrète. 😉 (Bon en fait c'est de la mystification, ça existe pas, le Prieuré de Sion...)
Suite vers les lieux...
Commentaires
Le prieuré de Sion
Merci de ces précisions
En tous cas merci de ce complément d'informations. ;)
le fantôme de P.Plantard
Toujours aussi laconique, Plantard se contente d’indiquer des voies de recherche, laissant au lecteur le soin de compléter l’information. Pour aider le lecteur dans sa démarche, Jean-Pierre Deloux a regroupé les documents en chapitres thématiques dont chacun accueille plus de trente notices différentes. Au total c’est une mine d’informations qui est livrée, à partir de laquelle se reconstruit le puzzle. Les Archives secrètes du Prieuré de Sion, sont éditées par les éditions Edite. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site www.editions-edite.fr C’est un ouvrage collectif coordonné et préfacé par J-P. Deloux.
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Etant un tech junkie, j'ai acheté une Logitech MX1000. Elle apporte de réelles améliorations sur la MX700 que je possédais déjà, et elle est pourtant déjà excellente !
Logitech a sorti fin août la MX1000 Laser. Il en existe déjà des tests assez exhastifs sur le net, chez Tom's Hardware, Cuk.ch ou Extreme Tech, et sûremenent d'autres. Je vais quand même donner mes impressions dessus, ça remplit le blog. 😉
Logitech MX1000 laser
Chez moi, il y a un avant Logitech et un après Logitech. Avant d'avoir des souris Logitech, je pensais que toutes les souris se valaient, et qu'acheter une souris de marque deux ou trois fois plus chères ne servait à rien. Mais le fait est qu'avant Logitech, je changeais de souris parce qu'elles se cassaient (souvent le boutons qui ne tenaient pas). Depuis Logitech, je change de souris quand les nouvelles fonctionnalités m'intéressent. Et les anciennes souris marchent encore, après tant d'années et d'utilisation intensive ! Et quand je dis usage intensif, c'est au point d'enlever la peinture et d'user le caoutchouc antidérapant de la coque :
Ma bonne vieille Cordless MouseMan (marche encore)
Ma première souris Logitech était une Pilot Mouse (d'occasion !), que j'ai dû avoir en 1994 (tain, ça fait 10 ans !). Elle n'est jamais tombée en panne non plus. 🙂 Depuis, j'ai eu les souris à coque texturée, les sans fil, les optiques, les optiques sans fil, et finalement la première laser.
Je vante Logitech en connaissance de cause : j'ai aussi beaucoup de souris Microsoft au boulot, principalement des Intellimouse de base, mais j'ai aussi essayé la première Intellimouse Explorer, et j'avais trouvé les boutons trop mous. Je préfère le clics francs des souris Logitech. Question de goût, sans doute. 😉 On a eu aussi des souris Kensington portables sans fil, et elles ne se sont pas révélées très fiables.
J'utilise la MX700 depuis deux ans. C'est une souris optique sans fil, avec le capteur Logitech MX, un des meilleurs au monde (sinon le meilleur). La MX700 est doté d'une miriade de boutons, avec outre les classiques boutons gauche, droit, roulette et bouton de roulette, des boutons de défilement haut et bas, ainsi que deux boutons sur le pouce et un bouton de changement de programme.
Les boutons de défilement servent à scroller dans la fenêtre sans utiliser la roulette. C'est comme les touches scroll down et scroll up du clavier, sauf qu'ils sont intégrés à la souris, et que la vitesse du défilement est paramètrable. Ça ressemble à un gadget, mais ça se révèle très pratique à l'usage. Je les utilise régulièrement, pour le net.
Le bouton de changement de programme est une fonctionnalité du driver MouseWare de Logitech. Il affiche une fenêtre listant toutes les applications utilisateur lancées, où on peut choisir le programme vers lequel on veut basculer. C'est pratique si on a vraiment beaucoup de programmes lancés, mais c'est pas vraiment mon cas, je ne m'en sers presque jamais.
Tous ces boutons sont bien sûr reprogrammables, et on peut y affecter à peu près toutes les touches du clavier ainsi que toutes les actions possibles d'une souris. Et la MX700 est compatible Mac OS X (comme à peu près toutes les souris du monde d'ailleurs). Et là les boutons donnent toute leur mesure : Je conserve les fonctionnalités basiques de la souris (clics gauche et droit, la roulette, les boutons de défilement), et je réassigne le bouton de la roulette en double-clic (habitude gardée des premières Logitech 3 boutons), le premier bouton du pouce en mode Exposé tous les programmes, le deuxième bouton du pouce en Commande-clic (ouverture nouvel Onglet dans Safari, et le bouton changement de programme en mode Exposé bureau. Et affecter les modes Exposé sur la souris est terriblement pratique quand on utilise un portable et que les touches de fonctions sont accessibles grâce à un modificateur. Je me rappelle des fois où j'ai dû jouer à la pieuvre en ayant un objet en glisser au bout de la souris et en voulant le déposer dans la fenêtre d'un autre programme avec le mode Exposé tous les programmes... Maintenant, deux petits clics et hop. 😀
Au niveau du confort d'utilisation, je n'ai ressenti aucun désagrément sur la MX700 par rapport à mon ancienne MouseMan Optical filaire. Pas de latence ni de défaut de réactivité. Elle est toutefois plus lourde, car elle embarque des batteries, mais ça ne se sent pas tant que ça, Logitech lestant leurs souris à l'aide de poids en acier sous la coque. Et je crois que je me suis assez habitué au poids des sans fils pour ne plus ressentir de gêne.
Et point important de la MX700 : elle est fournie avec des piles rechargeables. Les piles sont rechargées directement dans la souris quand elle est enfichée dans son socle, et elle prévient par un diode clignotante (et une boîte de message optionnelle) quand les piles sont presque déchargées. Le temps de charge est assez rapide, je n'ai pas mesuré le temps de charge complète, mais parfois, quand j'oubliais de recharger la souris et qu'elle tombait en rade, je pouvais placer la souris sur sa base quelques secondes pour quelques minutes d'autonomie. Par contre, cette pratique de courtes recharges est déconseillée, car les piles de la MX700 sont des NiMH, et qu'elles sont sensibles à l'effet mémoire.
Logitech a sorti peu après la MX700 la MX900, leur première souris Bluetooth. Identique en fonctionnalités à la MX700, elle était moins performante que la MX700, car le transmetteur radio propriétaire Logitech est plus rapide que la liaison Bluetooth, et donc la MX900 pouvait dans certains cas être moins réactive que la MX700. L'avantage de la MX900 est que sa base est aussi un émetteur-récepteur Bluetooth pouvant être utilisé avec d'autres périphériques (téléphones, imprimantes, etc...).
Et aujourd'hui, Logitech propose la MX1000, leur première souris à technologie laser. Leur site explique bien mieux que moi les questions techniques, je vais tenter de vulgariser et simplifier. La technologie optique fait intervenir une lampe et une caméra. La lampe éclaire une surface avec une lumière vive (le pointeur rouge), et une caméra prend des photos de la zone éclairée. Une puce dans la souris analyse les images prises et y détermine le mouvement effectué. Plus le capteur est grand et plus la fréquence de prise d'images de la caméra est rapide, plus l'analyse du mouvement est précise. Mais le problème est que cette technique est peu adaptée pour les surfaces unies et réfléchissantes, comme le bois laqué blanc (ou toute surface y ressemblant 🙂).
La technologie laser de Logitech efface cette limitation par l'utilisation d'un laser et d'un capteur. Un rayon laser est projeté sur la surface et réfléchi vers un capteur. Je dois avouer qu'ici, je ne comprends pas trè bien comment une image est formée par la réflexion d'un laser... Mais je suppose que c'est une question de moindre déperdition de lumière par rapport à la technologie optique. En tous cas, Logitech suggère que le laser est 20 fois plus précis que l'optique. Je doute que ça soit autant, mais je reconnais que le mouvement de la souris semble plus doux, même lors de déplacements rapides et brusques.
La MX1000 n'a pas que le capteur plus précis. Logitech a repris le design de la MX700 et l'a amélioré, en changeant un peu le comportement. La MX1000 est un peu plus haute et angulaire que la MX700, mais la tenue est plus ferme. Et le placement des boutons a été revu. Le bouton de changement de programme était placé un peu haut sur la coque, ce qui faisait qu'il fallait ramener les doigts assez loin en arrière pour l'atteindre. Sur la MX1000, il est placé sur le pouce, entre les deux boutons, qui sont devenus exclusifs, on ne peut pas appuyer sur les deux en même temps (mais c'est rare de devoir appuyer sur deux boutons à la fois, à part pour les joueurs). Les boutons de défilement sont devenus exclusifs aussi, mais là, ça ne gêne en rien, si les utilise en défilement. Logitech a aussi inclus la nouvelle fonctionnalité des dernières Intellimouse, le défilement horizontal : on peut maintenant incliner la roulette latéralement, ce qui dispense d'aller chercher les "ascenseurs" horizontaux. Je n'y trouve pas vraiment d'utilité, mais je verrai à l'usage.
Parmi les petits changements en ergonomie, je noterai aussi que les boutons supplémentaires sont devenus un peu plus rigides, ainsi que le clic de roulette. Il faut appuyer un peu plus fort pour que le clic se fasse. Pas gênant en soi, mais surprenant au début. Le mouvement de la roulette est devenue plus doux, aussi. On sent toujours les clics de la molette, mais elle a un toucher moins mécanique, plus fluide.
Par contre, c'est une souris exclusivement destinée aux droitiers, par son assymétrie et les boutons du pouce...
Autres améliorations, la présence de diodes de témoin de charge de la souris, qui s'allume quand la souris est en fonctionnement et s'éteint quand elle passe en veille (ce qui est très rapide). Autre point important, l'ajout (enfin !) d'un interrupteur. On peut désormais éteindre la souris si on compte ne pas s'en servir pendant un long moment, ou pendant les transports. Cet interrupteur a aussi un autre intérêt : augmenter la longévité de la souris. Contrairement à ce que je disais plus haut, la MX1000 pourrait être la première souris Logitech que je jetterai pour cause de panne : la batterie n'est pas remplaçable ! En effet, contrairement à toutes les souris sans fil précédentes qui disposaient d'une trappe à piles ou batteries interchangeables (type AAA), la MX1000 dispose d'une batterie Li-Ion fixe. Je pense que c'est parce que la souris a un besoin énergétique plus élevé, et à cause des risques de fuite des batteries Li-Ion. Mais tout de même, la souris a une durée de vie prédéterminée par sa batterie... 😕
Enfin, la base a subi un régime drastique, elle est plus fine, avec une simple plaque de plastique transparente en guise de support, contre un épais plastique massif pour la base de la MX700. J'ai quelques doutes sur la longévité de la plaque transparente, mais après tout, je ne tripote pas la base toute la journée. 🙂 Le câble d'alimentation a aussi changé de place, elle n'est plus sur la prise USB comme sur la base de la MX700, mais sur la base. Ça fait moins peur, je trouve. 🙂
Au final je suis très satisfait de ma nouvelle souris Logitech (comme toujours, d'ailleurs). Mon seul regret est que du fait du nouveau capteur, je n'ai plus de lampe d'appoint sur mon bureau 😉, et que j'ai peur de regarder le bas de la souris, au cas où ça me rende aveugle (laser classe 1 !)... 😀
Passons aux photos !
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On est allé à Apple Expo samedi, et j'ai failli être incroyablement chanceux.
On se baladait dans les allées à la recherche de nouveautés à découvrir et de goodies à grapiller, quand mon pote Wahib voit qu'il y a un atelier de démonstration de Final Cut Pro HD. Pendant qu'il allait manipuler (sur un beau PowerBook 17"), on est restés, Séverine, Manu et moi, au dernier rang des spectateurs, parlant des livres qu'on avait lu récemment, et nous occupant intelligemment (on n'est pas trop vidéo numérique 😉).
Tout d'un coup, Séverine remarque un détail inhabituel sous le siège devant elle : une boîte de PowerBook 12"...
Un PowerBook 12" ?
Exactement le même style d'emballage que j'avais eu avec mon PowerBook 15" : carton fin d'emballage extérieur, carton plastifié noir d'emballage propre... On regarde autour, et personne n'a l'air de le réclamer, ou même de s'y intéresser. Je me dis que je l'embarque à la fin de la démo si personne ne l'a repris avant. Pris soudain d'un doute, je demande à Séverine de le soulever. Elle me répond que c'est trop léger pour qu'il y ait quelque chose à l'intérieur. Je me dis qu'elle ne se rend pas compte du poids d'un 12" (même si elle a un iBook). Je prends alors le carton moi-même, et je l'ouvre. Et là, tout l'emballage est au complet, polystyrène, plastiques et bolducs, mais pas de portable ni d'accessoires... Un mec a ouvert son paquet, pris la machine et abandonné la boîte derrière lui...
Voilà comment j'ai presque trouvé un PowerBook 12" de dernier modèle à l'Apple Expo...
il existe bien un document sur le "Prieuré de Sion". Il s'agit des statuts de l'association C.I.R.C.U.I.T., fondée par Plantard, ancien collabo et journaliste antisémite et antimaçon, personnage plus que trouble et douteux. Le livre "L'énigme Sacrée" de Baigent, Leigh et Lincoln se fonde sur les délires du-dit Plantard, qui se proclame descendant des Mérovingiens (?) qui sont héritiers du Christ (??) par Marie-Madeleine, sa femme (???)...
Quelques précisions historiques.
Jesus, en tant que "rabbi" d'un groupe de disciple ne peut être célibataire ? Vraisemblable en théorie, mais ne resistant pas à l'analyse religieuse. Les théories et les paraboles christiques sont proches des dires des Esseniens. Hors, les Esseniens imposaient le célibat comme symbole de pureté...
Le complot de l'Eglise contre la Femme ? Mouais, mais ni plus ni moins que le complot de la Synagogue et de la Mosquée contre cette même Femme, et donc assez peu concernées par la descendance du Christ. Et nous replacions ces religions dans leur contexte sociologique d'apparition, soit le Moyen Orient antique. Un peu de recherche fera apparaitre le coté fondamentalement "machiste" de la région. Et tordra le cou à ce prétendu complot.
L'Opus Dei, coeur du complot catholique ? Bof, sans fondement. Fondamentaliste, oui, réactionnaire, bien sûr, accoquiné avec des crapules telles que Franco, c'est certain. C'est déjà pas mal. Pour le reste, ni preuves, ni même présomptions. Alors antipathique l'Opus Dei, oui. Assassin, non.
Pour plus d'informations, je vous invite à lire "Historia" de mars 2005.
Cordialement,
N. Weil
[Originellement posté le ]