- Détails
J'ai changé le disque dur de mon PowerBook.
J'ai reçu le disque hier (voir les détails des pièces là). J'ai copié les données par Disk Utility, ce qui a pris à peu près 3 heures pour 50 Go de données. Un calcul rapide me montre que ça fait un peu moins de 40 Mbps, 5 Mo/s. C'est pas terrible comme score. Je ne sais pas à quoi l'imputer, par contre : le disque d'origine, 4200 rpm, le pont IDE/Firewire ou le fait que j'utilisais la machine occasionnellement pendant la copie.
Premières impressions lors de la copie : le nouveau disque est plus bruyant que l'ancien. Je l'entends gratter. J'aurais sûrement dû rester fidèle à Seagate... Surtout que je ne me rends pas bien compte si la machine est vraiment plus rapide ou réactive. Je sens que si, mais je me demande si ça n'est pas du suggestif...
Donc j'ai copié les données de l'ancien disque vers le nouveau, et j'ai vérifié sa validité en démarrant dessus. Ouf ça marche. 🙂
Mais là j'arrive à un problème : pour désosser le PowerBook, il faut des petits tournevis cruciforme (que j'ai eu avec le boîtier Firewire, pile la bonne taile) ainsi qu'une clé hexa toute petite. Je pensais que la tête Torx de mon couteau suisse suffirait. En fait non. Elle est facilement deux fois plus grande.
Du coup je suis passé chez Casto acheter ce genre de clé. J'y ai appris deux choses : les tailles des clés hexa sont indiquées en millimètres ; Apple fabrique des vis spéciales avec des outils adaptés pour pas que les gens démontent leurs machines. J'ai acheté des clés malgré l'affirmation du vendeur qui pensait que ça ne marcherait pas, un jeu de 8 (10 ?) clés, dont une 1,5 et une 2.
Une fois rentré, j'ai donc tout de suite vérifié si une des clés pouvait déserrer la vis en question. Et bingo, la 1,5 passe ! Mais je sentais quand même que la clé adaptée devait être une 1,6 ou 1,7, il y avait un peu de jeu.
Je ne vais pas m'étendre sur la démontage, il y a des guides bien illustrés ici et là. Tout s'est bien passé, j'ai juste eu peur quand j'ai commencé à remonter et que j'ai vu la barre de fixation du disqur dur et ses vis sur la table... 😕
Disque dur et barre de fixation
J'ai réussi à tout remonter sans oublier de vis ou de morceaux, et me voilà tapant gaiement sur mon précieux. 🙂 J'ai donc gagné 20 Go d'espace disque et normalement de la vitrsse de transfert.
Ce week-end, je m'attaque à l'iBook de Séverine, dont le disque est mort (c'est d'ailleurs ce qui m'a décidé à changer mon disque). Mais là paraît que c'est une autre paire de manches...
Quelques clichés.
- Détails
Depuis que j'ai lu (une semaine après l'achat) que mon modèle de PowerBook était super mieux avec un disque de 5400 tpm, je pense à changer le disque dur.
Ça fait donc un an et demi que j'y pense... Mais les disques étaient trop chers, et j'avais un peu peur de la manœuvre. En effet, depuis le premier PowerBook G4, Apple ne considère plus que le disque dur soit un élément remplaçable par l'utilisateur final. Ce qui est dommage, vu qu'on peut rajeunir une machine vieillissante en la bourrant de RAM et avec un nouveau disque (essayez avec une machine Pentium III ~500 MHz, c'est le jour et la nuit).
Mais en définitive, l'ouverture de la machine pour changer le disque n'a pas l'air très compliqué. Il y a juste un point où il faut déclipser un bord en plastique qui a l'air un peu problématique, mais rien d'insurmontable. Après tout je démonte et remonte des machines depuis des années. Pas des portables, certes, mais quand même.
Donc j'ai commandé un disque Hitachi Travelstar 5K100 100 Go, 5400 tpm. Mon disque actuel est un Fujitsu MHT2080AT, de 80 Go, 4200 tpm.
J'ai aussi acheté un boîtier 2,5" externe Firewire/USB2. C'est pas le premier que j'achète. Le précédent avait une puce Prolific, je ne me rappelle même pas du modèle, qui n'était pas terrible. Déjà, il n'est pas auto-alimenté par le port FireWire (mais ça pourrait être aussi à cause de l'implémentation peu sérieuse du constructeur du boîtier), et ensuite il avait besoin de 2 ports USB pour démarrer le disque...
Le nouveau est équipé d'une puce Oxford Semiconductor OXFW911-TQ-A, communément appelée Oxford 911 (je croyais que c'était TI qui fabriquait cette puce...), qui est communément reconnu comme étant la meilleure interface Firewire/ATA. Et il est auto-alimenté sur le port Firewire. C'est de la balle. 😉
Je pense que le disque devrait arriver dans la semaine, je prendrai des photos et je posterai mon opération ici. 🙂
- Détails
Mes impressions sur The Rule of Four (La Règle de Quatre). Ne pas lire si vous ne voulez pas ruiner la surprise du récit !
D'abord, je sais que ce livre ne fera pas aussi sensation que Da Vinci Code. Tout simplement parce que les auteurs ont indiqué à la fin du livre ce qui tient du récit et ce qui est des faits. On sait à quoi s'en tenir, pas comme d'autres bouquins. 😉 Je ne vais donc pas revenir sur la part de la fiction et du réel.
Je vais plutôt dire ce que j'ai aimé dans le livre. Déjà, ça fait connaître un livre bizarre du XVIème siècle. 🙂 Pas que je vais aller le lire, je ne lis ni italien, ni latin, ni araméen, ni aucune langue morte... Mais le travail des auteurs est remarquable, l'histoire est crédible, bien qu'aucune des énigmes ne soit réelle. D'ailleurs côté cryptage on sent qu'ils ne sont pas aussi informés sur la chose que Dan Brown. Le manque de détails sur cette phase est révélatrice...
Et ce qui rend le récit plus tangible encore, c'est les interactions entre les personnages. Comme le rapport entre Tom et Katie, qui n'est pas juste une histoire d'amour où tout se passe bien. C'est plutôt le contraire, c'est un peu tumultueux, Tom est un peu indécis, Katie semble se décourager, tout ça. Ça change.
Le récit est bien conduit, il y a des petites scènes où on flippe un peu (genre quand Charlie se fait brûler dans les conduits de chaudière ou quand Ivy flambe), mais quand ils essaient de suggérer à la fin que Paul est mort, c'est pas crédible pour un sou. 🙂 Surtout après que Paul ait trouvé la clé de l'énigme, et a trouvé l'emplacement de la crypte de Colonna...
Bon, je me rends compte que j'ai rien à dire dessus, mais si j'en tartine pas un peu, les gens croient que j'ai lu trois bouquins dans toute ma vie... 😉 Enfin bon, The Rule of Four, ça mérite le coup d'œil. Et profitez-en, c'est sorti en français (je ne sais plus chez qui, par contre...) !