Ou connais-toi toi-même en latin. Un des glorieux élus de ma glorieuse association n'applique pas cette maxime...

Hier, à la cafétéria du boulot, on parlait de choses et d'autres, quand un de nos glorieux élus s'incruste et se joint à la conversation. De fil en aiguille, il arrive à parler de sa femme de ménage, et comme elle est permissive avec ses enfants. Il en est indigné.

Le summum arrive quand il nous dit que sa femme de ménage va acheter un ordinateur portable à son fils. Le glorieux élu nous dit avoir interrogé la femme de ménage pour savoir si elle savait se servir de l'ordinateur, non. Si le mari de la femme de ménage sait se servir d'un ordinateur, non. Si le fils sait se servir d'un ordinateur, il a fait un peu d'Internet à l'école.

Notre glorieux élu exulte : c'est une folie de payer une telle machine à quelqu'un qui ne sait pas s'en servir ! Il faut connaître, tout ça !

Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer. Je n'ai rien dit, du coup. Mais entendre ça de la personne qui ne sait pas configurer son mail tout seul avec tous les paramètres fournis, qui a tué sa machine payée par ma glorieuse association deux fois en un an en installant des programmes écrits par les diplodocus et complètement incompatibles, et qui s'est vu fermer sa ligne Internet par le fournisseur d'accès parce que sa machine était vérolée jusqu'au cou (3 virus différents), c'est un peu fort, je trouve...