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Publié le : 26 Avril 2017
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WarGames

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Publié le : 4 Novembre 2013
  • J'ai vu/lu

A l'occasion du 30e anniversaire de sa sortie, et à la veille de son possible remake, revenons sur WarGames.

 

Long time no see. :) Aujourd'hui je vous parle de WarGames, un film qui m'a donné envie de faire ce que je fais.

 

wargames affiche

 

C'est quoi ?

WarGames un film de science-fiction/anticipation/thriller de John Badham sorti en 1983. On y suit les pérégrinations de David Lightman, un adolescent féru d'informatique, qui en pensant pirater le serveur d'un éditeur de jeux, accède à l'ordinateur chargé de la gestion des missiles nucléaires américain.

Et c'est bien ?

Je me rends compte que l'intitulé est un peu stupide, vu que si j'en parle, c'est que je pense que c'est bien. :)

WarGames, malgré son côté inévitablement vieillot, traite de problématiques très actuelles. Le gouvernement américain, et sûrement d'autres !, possède encore d'énormes serveurs qui se préparent à la guerre. Dans les années 80, c'était pour une guerre nucléaire en contrôlant le lancement des missiles, de nos jours, c'est en récoltant massivement des données de tout un chacun, pour une guerre de l'information.

De même, le film montre l'arrestation arbitraire de David par le FBI suite à son intrusion sur les serveurs de la défense, il est embarqué sans explications. Dans le monde réel, de nos jours, le gouvernement américain a officialisé ces pratiques, après le 11 septembre...

 

Enfin, c'est une des premières histoires, si ce n'est la première, à sensibiliser le grand public à la question de la sécurité informatique, à l'époque où sont apparus les premiers hackers médiatiques comme Kevin Mitnick. De nos jours, les media relaient une minuscule fraction des incidents de sécurité informatique dans le monde, ayant des conséquences plus ou moins dramatiques.

Et bien que WarGames mentionne tous ces sujets, l'histoire reste à la portée de tous, et entretient un suspense palpable, ce qui est une performance remarquable.

 wargames3


Oui, bon, en quoi ça change des autres films genre Hackers ou Die Hard 4.0 ?

WarGames fait partie d'un de ces rares films dont l'histoire n'a pas de faille logique, où tout est vraisemblable, et où la réaction des personnages est cohérente. J'exclus les films dont le postulat est une variante de "c'est un monde virtuel", vu que ce sont des terreaux fertiles pour sortir des dieux de la machine comme des lapins des chapeaux...

WarGames décrit de façon fidèle le monde technologique des années 80. Peut-être à l'exception de la salle de contrôle stratégique du NORAD, qui semble être un hommage au Dr. Folamour de Kubrick. Ou un repompage honteux, c'est selon. Et la synthèse vocale. Trop intelligible pour les années 80.

wargames2   

Donc WarGames utilise les équipements informatiques du quotidien des années 80. David utilise un ordinateur avec des disquettes 8", sur un écran cathodique monochrome, et son modem se raccorde au combiné de son téléphone. Il n'y a pas d'affichage virtuel genre jeu vidéo, ou d'histoire de télécharger toutes les données financières des Etats-Unis dans deux disques durs portables.

Non, WarGames nous raconte une histoire crédible sinon plausible, dans un monde certes désuet mais réel, tout en étant, de façon inquiétante, actuelle.


Ok, ok, ça a l'air bien. Quelque chose à ajouter ?

 Comme je le disais au début, ce film est un des éléments qui m'ont poussé à faire carrière dans l'informatique. :) Les ordinateurs que j'ai eu étaient bien plus évolués que ceux montrés dans le film, tout en étant des clous selon les standards actuels, mais j'ai passé beaucoup de temps à reproduire les écrans de l'ordinateur de David et du NORAD. :) wargames 

Bande-annonce

WarGames

Bonus

Cette semaine, les gredins de The Big Bang Theory (on en parlera une autre fois) m'ont donné un exemple inattendu de film avec une grave faille logique. Les Aventuriers de l'Arche Perdue.

Je sais. Quelle faille logique ? Quel tort est reproché à ce classique du film d'aventures ?

Le personnage d'Indiana Jones n'a aucune influence sur le déroulement de l'histoire. Dans Les Aventuriers de l'Arche Perdue, si on retire complètement le personnage d'Indiana Jones, ça ne change presque rien.

Je sais, moi aussi : o_O!!!

SwiftKey, le clavier tactile ultime

Détails
Publié le : 3 Mai 2013
  • Technologie
  • Android

« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. » Arthur C. Clarke

Les appareils à interface tactile sont monnaie courante à présent, entre smartphones et tablettes. Il est très simple de les manipuler du bout des doigts.

Mais ce qui reste problématique, c'est la saisie de texte, gérée par un clavier virtuel, associé à une correction automatique parfois hasardeuse. Outre la petite taille des touches, l'emplacement des boutons d'interface pas forcément heureux n'aide pas à écrire de façon fluide (utilisateurs d'iPhone, n'envoyez-vous pas systématiquement vos messages en cherchant à taper u, i, o ou p ?).

Puis j'ai découvert SwiftKey. C'est un clavier alternatif pour Android. En effet, le système de Google propose la possibilité d'utiliser un logiciel tierce partie pour la saisie (contrairement à l'autre société californienne).

Et j'ai été soufflé. Je n'avais pas idée de la façon dont les algorithmes de prédiction d'écriture avaient évolué. Le clavier Android ressemble beaucoup à celui d'iOS, à la différence près que le premier propose plusieurs mots pour l'autocomplétion.

SwiftKey fonctionne de la même manière. On commence à taper un mot, et il en suggère trois, la proposition la plus probable placée au milieu. Mais ensuite intervient la magie.

Après avoir tapé le mot, le logiciel propose le mot suivant ! Le meilleur est que souvent c'est précisément ce qu'on voulait dire. En configurant le clavier pour placer le mot suggéré avec un appui sur espace, on peut écrire toute une phrase sans avoir rien tapé !

swiftkey1
La magie

Cette magie vient de la connaissance par le logiciel des expressions communes de diverses langues, et de l'apprentissage au fur et à mesure des habitudes de l'utilisateur. On peut même le connecter à ses comptes mails ou de réseaux sociaux pour l'entraîner. Il connaît alors le style d'écriture de la personne, et les propositions deviennent plus pertinentes encore.

Fin du fin, le programme apprend aussi notre façon de taper sur le clavier. On vise tous le centre d'une touche, mais le contact effectif peut être légèrement décalé. SwiftKey prend en compte ces imprécisions de contact, en comparant les emplacements touchés avec le mot choisi. Et il utilise ces statistiques pour déterminer avec plus de précision les frappes de l'utilisateur.

On voit sur ce panneau de statistiques (fourni par SwiftKey) que j'ai tendance à taper sur le bas des lettres, par exemple.

swiftkey2
Carte thermique de saisie

Enfin, la dernière mise à jour du programme apporte le support de la saisie "flow", qui consiste à former des mots en passant le doigt sur les lettres de façon continue sans le relever (démo en vidéo ici). Ce mode de saisie existe également sur la dernière version du clavier Android standard, mais sans la prédiction diabolique de SwiftKey...

SwiftKey est disponible sur Google Play. Il n'est même pas cher !

Baraka / Samsara

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Publié le : 3 Mai 2013
  • J'ai vu/lu

Deux documentaires extraordinaires.

Je le dis d'entrée, tout net : je n'aime pas les documentaires contemplatifs à la Home. Mais Baraka et Samsara m'ont laissé sans voix.

C'est quoi ?
 


        

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Baraka

    

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Samsara


 

      

Baraka et Samsara sont deux documentaires de Ron Fricke. Filmés sur film 70 mm, ils montrent des images du monde (près de 50 pays couverts pendant des années), sans aucun texte ou commentaire.

Et c'est bien ?

OUI ! Je le disais au début, je n'aime pas Home. Moi j'aime comprendre et qu'on me raconte une histoire. Mais là où Home échoue dans ce but en se contentant d'aligner des images esthétiques avec des textes écolos moralisateurs en incrustation, Baraka et Samsara réussit à me faire passer des messages, des émotions et ce sans un seul mot.

Ron Fricke fait suivre des images qui se rapprochent, ou qui s'opposent, en accélère certaines, et y associe une musique jamais vraiment innocente : calme ou rythmée, la musique influence la perception des images.

Oui, bon, en quoi ça change des autres documentaires genre Home ?

Le montage génial d'une part, l'utilisation de l'accéléré pour accentuer les effets de lumière naturelle, et surtout les portraits.

Home prend le parti d'une vision de la Terre vue du ciel. Baraka et Samsara en prennent le contre-pied, en allant au plus proche des gens, une sorte de mise en abîme se terminant sur un portrait sur le visage d'une personne du sujet, un plan fixe du visage d'une personne, fixant la caméra d'un air grave.

Baraka est un documentaire de 1992, les images qu'il contient ont été reprises ou revues ailleurs. Mais je ne connais pas de film montrant la civilisation humaine de cette façon. On part d'un plan large, d'un paysage (un peu à la Home justement), et on se rapproche de plus en plus, s'intéressant aux détails, et on finit par être confronté à un habitant de cette civilisation.

C'est là vraiment le coup de génie de Fricke. Suivant le thème et/ou le traitement du sujet (gai, ou triste, suivant la vitesse et la musique), ce regard final nous implique. Je s'interroge devant les danseuses japonaises, je me sens coupable devant les portraits de victimes de l'Holocauste, je me sens honteux devant les regards tristes des hôtesses de bars en Asie.

Ok, ok, ça a l'air bien. Quelque chose à ajouter ?

Oui, Baraka et Samsara ont été filmés en 70 mm (c'est gigantesque comme pellicule !). Les images sont magnifiques et très détaillées. Je ne saurais donc que recommander le visionnage de ces films dans l'idéal au cinéma (Samsara est dans les salles actuellement), ou au pire sur un grand écran, avec une source de bonne qualité (Blu-Ray), et surtout un ensemble d'enceintes dignes de ce nom (home-cinema indispensable).

Bandes-annonces

Baraka

Samsara

  1. JSA et Frères de Sang, la Corée, deux états, un peuple séparé
  2. Princesse Mononoke, Nausicaä de la vallée des vents : grandeur et décadence de l'humanité

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