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J'ai un nouvel écran. 🙂
Pour les caractéristiques, je renvoie vers Hardware.fr, ma référence matériel. 🙂
Pour mes impressions... C'est grand ! 🙂 C'est un 19", avec une résolution native de 1280x1024, comme mon ancien 17". Du coup je n'ai pas un bureau plus grand, juste un affichage plus grand.
Ah, et les tests parlent de temps de réponse et tout et tout. Mon ancien écran est un 25 ms, et le nouveau un 8 ms. Bah j'ai pas remarqué la différence... 🙂 Comme quoi j'aurais peut-être pu acheter un écran moins cher... 😉 Mais je n'ai pas encore essayé de FPS dessus, ceci explique peut-être cela...
Du coup tous les écrans informatiques de la maison sont des LCD. Ça le fait grave. 😉 Ce qui le fait moins, c'est qu'en arrivant au boulot, j'ai l'impression d'avoir des écrans tout petits... 😀
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Mes commentaires sur la trilogie Legends of Dune. Spoilers inside, ne pas lire si vous voulez lire les livres !
Disons-le tout net : c'est moins bien que Prelude to Dune. Du moins ça commence bien, ça devient longuet, et ça finit mal...
Au départ, ça ressemble à Terminator : les machines ont pris le pouvoir, et ont réduit les humains en esclavage. Des humains ont pourtant échappé au joug des machines et tentent de leur résister. Petite différence, les humains de Terminator essaient de renverser les machines, les humains de la Ligue des Nobles se contentent d'une paix tacite. Du moins la plupart des humains, vu que la gentille Serena Butler essaie de convaincre l'assemblée de se lancer contre les machines.
Ce qui me gêne aussi dans ce bouquin, c'est le manque de politique subtile et de machinations qui existent dans Dune. Là, c'est un peu dans le genre de : "Faudrait buter les machines, on va envoyer toute la flotte balourder des atomiques par milliers." Bon, il n'y avait pas encore cette interdiction formelle d'utiliser les atomiques contre les être humains, et les machines ne sont pas de toute façon couverts par ces interdits, mais bon, c'est un peu trop facile.
Les personnages manquent aussi de profondeur. Ils sont tout bons ou tout mauvais, et font preuve de peu de nuance. Xavier Harkonnen est un exemple de tout bon : il est droit, juste, honorable et se sacrifie de façon altruiste, pour le bien de l'humanité. Comme pour souligner lourdement que ce Harkonnen n'est pas un Harkonnen de la fin du CIIème siècle, qu'il est gentil et sympa et tout. Ça va, on peut concevoir que les gens aient changé en des milliers d'années.
Et en parlant de changer, que Vorian Atreides passe du jour au lendemain d'adorateur des machines à combattant du Jihad, c'est quand même bizarre. Il est sensé avoir passé toute sa vie avec les machines, et juste parce qu'il a flashé sur Serena Butler et que son père lui a raconté des cracks, il se tire. Bon, on peut voir ça comme une révolte d'adolescent, mais qu'il change de camp comme ça, du tac au tac, c'est peu crédible...
Et franchement l'histoire est mal équilibrée. Ça commence assez lentement, on nous présente les personnages, la situation, tout ça, et l'événement initiateur du Jihad Butlérien, le balançage dans le vide de Manion Butler dans le vide par le robot Erasmus, intervient tard dans le livre. Ensuite, dans The Machine Crusade, il ne se passe presque plus rien. Bon, la guerre est sensée s'enliser, mais le lecteur ne devrait pas s'enliser de même. Enfin dans The Battle on Corrin, on touche au but, la victoire finale des humains sur les machines. Mais la fin est complètement bâclée. Un peu comme si les auteurs avaient un quota de pages à ne pas dépasser et qu'ils avaient dû balancer la fin en catastrophe. Vorian d'habitude cool s'enflamme et devient extrémiste, VenKee forme des navigateurs à tour de bras, les Harkonnens et les Atreides se fâchent entre eux et les fremens se divisent entre ville et désert. Mais on rate les réels événements historiques, comme la création de la Guilde (bien qu'on ait pendant tout le livre les dates en "années avant Guilde"), la création de l'Impérium, la fondation du Bene Gesserit, tout ça.
Les auteurs semblent aussi se sentir prisonniers de la planète Arrakis, ils ont donc ajouté un fil d'histoire sur Arrakis, qui n'est que lointainement reliée à la trame principale, celle des esclaves bouddislamiques qui deviennent les fremen. Tout ça pour une explication un peu bidon de pourquoi les fremen du désert n'aiment pas les fremen des villes...
Ce qui me gêne le plus, c'est que tout tourne autour des Harkonnens et des Atreides. A la fin du deuxième livre, il n'y a même plus de Butlers, ils utilisent une vieille astuce pour renommer les Harkonnen en Butler, et les transformer à la fin en... Corrino ! Mais sérieux, même dans Heretics of Dune et dans Chapterhouse, il n'y a plus de "vrais" Atreides, et ils ne s'appellent plus Atreides pour la plupart. Et là ils me disent que ces noms et ces familles ont gardé le même nom pendant des milliers d'années ? Alons ! Même les auteurs eux-mêmes disent que beaucoup de choses sont oubliées avec le temps, comme quand Shaddam IV qui visite le caveau des Corrino et ne sait pas qui sont les gens dont les corps y sont préservés dans des cercueils de verre, et ce qu'ils ont fait pour avoir ce privilège...
Pire encore, la fondatrice du Bene Gesserit est une Atreides... Et le fondateur de l'école Suk est son pote... Ça fait un peu beaucoup quand même.
Mais bon, c'est pas une mauvaise lecture en soi, mais ça aurait gagné à être un peu plus concis, et à développer un peu plus la fin. Parce que je veux bien que les fins abruptes de God Emperor of Dune et Chapterhouse: Dune soient des fins ouvertes, mais là, la fin n'est ouverte sur rien, on sait ce qui se passe après, on sait sur quoi débouche chaque fait de la fin du livre. Ils auraient dû aller jusqu'au bout et dire qui fonde quoi quand, au lieu de nous laisser sur le début de la formation des premiers navigateurs, ou dire "plus tard dans l'Impérium".
Moi ça m'a plutôt laissé sur ma faim, et ça me fait un peu peur pour la suite de Dune...
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Brian Herbert et Kevin Anderson remontent le temps dans l'univers de Dune et explorent les origines des légendes et personnages de la saga Dune.
Brian et Kevin (on va raccourcir 🙂) s'étaient déjà essayés à cet exercice dans Prelude to Dune, en relatant les événements qui se sont passés juste avant Dune. Là, ils remontent bien plus loin, à l'époque où les Machines Pensantes régnaient en maître.
Le Jihad Butlérien, souvent mentionné dans la série Dune, est sensée être une guerre des humains contre les machines, qui a eu pour issue de libérer les humains et d'anéantir les machines inteligentes. Et de là découle tout le fondement de la société humaine de Dune.
Brian et Kevin se sont donc lancés dans la narration des événements de ces temps immémoriaux, avant de poursuivre sur la lignée de Chapterhouse: Dune (La Maison des Mères), comme ils le promettent.
Comme dans Dune, l'histoire tourne autour de quelques personnages-clés qui marquent le tournant de l'histoire (littéralement, vu qu'ils vont influer sur le Jihad Butlérien), et ce sur plusieurs générations au cours des trois livres. Et comme par hasard, ce sont des Harkonnen et des Atreides. 🙂 En parallèle, on assiste à la naissance des grandes forces en présence dans Dune : les Mentats, la Guilde, le Bene Gesserit et le Bene Tleilax.
A cette époque, l'univers connu est divisé entre deux forces majeures, la Ligue des Nobles, dirigés par les survivants humains de l'Ancien Empire et les Mondes Synchronisés, sous la domination de l'rodinateur Omnius. Ils sont enlisés dans une paix relative, mais sous l'impulsion des Titans, des humains désincarnés aux services des machines, qui lancent une nouvelle attaque sur les mondes de la Ligue, et de la capture de Serena Butler, fille du Vice-Roi de la Ligue, une nouvelle guerre acharnée est sur le point de débuter...
Maintenant ma petite critique du bouquin...
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Mon avis sur The Magic Circle. Ne pas lire pour garder le suspense de l'histoire !
Ce bouquin est louche. Louche et frustrant. Ça commence bien, il y a un mystère, les documents dont Ariel hérite, et le récit de Joseph d'Arimathie qui relate les derniers jours du Christ, et qui raconte que Jésus agissait étrangement, et semblait savoir quelque chose qui lui échappait. Et tout le livre alterne entre les aventures d'Ariel Behn au XXème siècle et le récit de conversations de personnages de l'antiquité, de Joseph d'Arimathie à Caligula, en passant par Pilate.
Mais après ça dérape, les histoires douteuses de la famille Behn remontent, avec des incestes en veux-tu en voilà, et elle se retrouve à coucher avec un cousin, un demi-frère (?), alors que ses grand-parents étaient déjà demi-frères et sœur, tout ça...
Katherine Neville sait titiller le lecteur en laissant des questions suspendues à la fin de ses chapitres, surtout quand elle passe d'une époque à l'autre : Ariel réussit-elle à échapper à son sort ? Caligula réussit-il à réunir les objets magiques ?
Le plus fort, c'est que Katherine Neville invente ces histoires de toutes pièces, les objets magiques n'existent pas, et le cercle magique non plus ! Et elle rend ça crédible !
Mais il y a mais, la fin est frustrante au plus haut point (du moins pour moi). Pendant tout le bouquin on me parle d'une douzaine d'objets qui une fois réunis dans le cercle magique (une région autour du Rhin), permet le passage à une nouvelle ère, par la tuant les anciens dieux et en créant de nouveaux. Et les documents dispersés dans la famille Behn permettent de les retrouver.
Et bien à la fin, ils retrouvent juste les documents, et ils les étudient. Ils disent qu'ils pourraient éventuellement peut-être aller les chercher une fois le décodage effectué. Voilà. Youpi.
Bien NON ! A chaque fin de chapitre dans l'antiquité ça finit par "on doit donc trouver ces obejts maintenant !" et à la fin du bouquin on me dit même pas où sont la moitié de ces objets et ce qu'ils font réellement une fois réunis. C'est frustrant !
Bon en plus les histoires de la famille Behn sont vraiment tordues et ne m'intéressaient pas tellement que ça.
Au final un livre que j'ai pas vraiment aimé...